Miquel Martí, président de Moventia, a participé à la troisième édition des Automobile Talks organisés par l’organisation patronale du secteur automobile, la Fecavem, sous le thème « La mobilité à Barcelone : comment affecte-t-elle la Catalogne ? ». La conseillère à la mobilité de la mairie de Barcelone, Rosa Alarcón, a participé à l’événement aux côtés de Miquel Martí. L’objectif de ce débat était de trouver un consensus entre le secteur public, notamment la mairie de Barcelone, et le secteur automobile privé.
Miquel Martí a exposé son point de vue et partagé son expérience en matière de rapports entre les secteurs public et privé. Il a rappelé que la mobilité privée couvre 45 % du transport actuel des citoyens et qu’elle ne peut être ignorée. Il a également souligné que le concept de mobilité changera après la pandémie et qu’il faudra travailler dur pour éviter un chaos prévisible de la mobilité qui entraînerait, à terme, un chaos économique. « Sans mobilité, l’économie est inexistante et si l’économie est inexistante, il n’y a pas d’emplois », a souligné Miquel Martí. Il a également insisté sur la nécessité de construire un modèle de mobilité sur dix ans, un pacte de mobilité métropolitaine qui ne se limite pas à la première couronne mais s’applique également à la seconde.
De son côté, Rosa Alarcón a signalé que la compétence en matière de mobilité résidait actuellement dans les municipalités de la zone métropolitaine et non dans l’AMB. Cela devrait changer, selon elle, afin que toutes les positions municipales soient plus proches. Elle a également souligné que la pandémie représente une opportunité pour que la mobilité en général, et la mobilité privée en particulier, effectuent une transition écologique et numérique. Pour elle, la mobilité doit être axée sur l’efficacité, la durabilité et la sécurité, en privilégiant la multimodalité dans l’accès aux grandes agglomérations urbaines.